Le réseau africain contre la violence et la discrimination à l’égard des femmes

« L’injustice envers les femmes concerne tout le monde – les hommes aussi, y compris toi qui nous écoutes. » C’est par ces mots que débute l’émission en direct sur Radio Vatican avec Patricio Caruso de l’Observatoire Mondial des Femmes (WWO) de l’UMOFC. Un rendez-vous qui sera répété chaque troisième jeudi du mois. Pourquoi ? Pour partager les « Voix de femmes qui, sans votre organisation, seraient invisibles », annonce le journaliste.

« En 2021, nous avons créé l’Observatoire pour écouter les femmes. Nous nous sommes dit que si les femmes de toutes les organisations membres de l’UMOFC commençaient à unir leurs voix sur des questions clés pour les femmes, l’Observatoire pourrait être une plateforme précieuse pour faire connaître, même aux Dicastères du Vatican, la position des femmes, leurs sentiments et leurs situations. C’est pourquoi nous avons commencé par écouter les histoires de femmes africaines : il est apparu clairement que le principal problème était la violence et les discriminations. C’est pour cela que nous présentons le troisième projet à la Hilton Foundation pour les trois prochaines années : éradiquer la violence nécessite un cheminement, et ce cheminement est lent. L’an prochain, nous mènerons un projet sur la violence contre les femmes en Asie », explique Caruso.

En septembre, un atelier de formation se tiendra à Nairobi (Kenya) : pour la première fois, nous avons également invité des hommes – prêtres, maris et évêques. Il y aura 60 participants, dont 8 hommes.

« Qui exerce la violence contre les femmes ? Les hommes. Si nous ne les impliquons pas dans ces processus, rien ne changera », affirme Patricio dans l’entretien.

Les formes de violence contre les femmes sont multiples, et lors du prochain atelier en Afrique l’Observatoire se concentrera sur la violence domestique, la violence économique et l’accès des femmes à l’éducation formelle.

« À propos de la violence économique : une femme m’a raconté qu’à son retour du travail, elle devait remettre son salaire à son mari. Ce témoignage ne m’a jamais quitté. Notre travail se concentre sur la sensibilisation de toutes les personnes, pas seulement des femmes », partage Patricio.

Vous pouvez écouter l’entretien complet ici [ITALIEN] :