top of page

Témoignages de l’atelier de Nairobi 2025

ree

Esther Nyacke Ntah

Community Manager WWO, Zone Afrique francophone  


Dans le cadre de ses activités annuelles, l’Observatoire Mondial des Femmes (OMF) de l’Union Mondiale des Organisations Féminines Catholiques (UMOFC) a organisé du 28 septembre au 02 octobre 2025 à Nairobi au Kenya un atelier portant sur le thème : « Réseau africain contre la violence et la discrimination envers les femmes : espoir en action, leadership pour la transformation ». Quelques membres de l’OMF ont porté des appréciations sur cette rencontre. Ecoutons-les.   


Patrick MOLI, Président national de l’Association des hommes catholiques du Kenya:


« Ce fut un atelier/plateforme essentiel(le) pour l’autonomisation des femmes et la transformation des vies. Il a offert un environnement sûr où les femmes ont pu partager leurs expériences, développer leurs compétences et acquérir des connaissances. Nous y avons créé des réseaux et des liens de mentorat. Cet atelier a favorisé l’inclusivité et la participation au processus de prise de décision. Il a été un catalyseur de changement positif contre la violence basée sur le genre. »

Philomène ABENA épse EVINI, Déléguée Association Ekoan Maria de l’UMOFC


« Nous avons suivi l'atelier de Nairobi avec beaucoup d'intérêt. Les modules de formation étaient très riches et instructifs ; nous avons beaucoup apprécié la présentation de Sr Ngozi sur le renforcement des capacités du leadership féminin. Nous avons compris que pour être un bon leadership il faut aussi être un bon manager et avoir certaines qualités et compétences. Nous avons pu cerner que la communication authentique est un outil essentiel dans le développement transformationnel de nos communautés avec le module de "loyola center". La présentation du Directeur CARITAS NAIROBI   a été pour moi le sommet cela m'a beaucoup émerveillé et interpellé sur les activités Caritas au sein de nos entités. Pour terminer, je ne manquerai pas d'adresser toute ma gratitude aux organisateurs de cette initiative. »

Monica WAMBUI MUCHANGI, Représentante de l’UMOFC au Kenya


« Cette rencontre a ouvert les yeux sur de nombreuses questions liées à la violence fondée sur le genre. Elle a été interactive, avec des facilitateurs compétents. Les récits et les présentations étaient très éducatifs. Nous remercions l’UMOFC pour avoir pris l’initiative d’organiser cet atelier. Merci beaucoup au Conseil pour le travail en réseau constant. Nous continuons à œuvrer ensemble pour l’autonomisation des femmes et pour lutter fermement contre la violence et la discrimination fondées sur le genre. Ensemble, nous pouvons accomplir beaucoup. »

Beatrice TAVARES, Représentante de l’Association Entre-aide des Femmes Catholiques du Sénégal

« Tout d'abord je rends grâce à Dieu d'avoir assisté à cette rencontre de Nairobi. J'ai vraiment apprécié les échanges,les différents thèmes abordés, l'engagement des organisateurs et l'adhésion des participants. Ce qui m'a le plus marqué c'est la conversation dans l'esprit, ensuite la présentation de Caritas Bank qui offre des services de micro-finance allant des financements à l'assurance maladie. Ce modèle est à déployer partout où existe la Caritas en Afrique. Je recommande vivement que ces ateliers soient renouvelés pour le renforcement du leadership féminin. »
ree

Sœur Cecilia Kudexa

« L’atelier de Nairobi portait le titre “Réseau africain contre la violence et la discrimination à l’égard des femmes : l’espérance en action.” L’atelier a parfaitement abordé tous les aspects de ce thème en invitant des experts à traiter la question. Certaines religieuses et femmes catholiques ont également présenté, de manière concrète, le travail qu’elles accomplissent pour l’autonomisation des femmes et des jeunes filles, afin de mettre fin à la violence économique et à la discrimination.
J’ai beaucoup apprécié de nombreux éléments de l’atelier de Nairobi. Le premier fut la formation à la conversation dans l’Esprit, comme processus synodal de discernement de la volonté de Dieu. La formation au leadership féminin a également eu un grand impact : elle a mis en lumière la vaste contribution des femmes dans le leadership et son influence transformatrice sur la société à travers l’histoire. Elle m’a encouragée et fortifiée à exercer le leadership nécessaire auprès de celles et ceux que je guide.
Un autre moment fort de l’atelier fut la participation des hommes : les prêtres, les évêques et le responsable du groupe des hommes. Ils ont pris part aux discussions et ont pris des engagements pour écouter et faire de leur mieux afin d’éliminer la violence. Ce n’est que lorsque les hommes sont disposés à entendre la voix des femmes que nous pouvons réellement avancer vers le désarmement de la violence.
Un autre temps fort fut la venue des jeunes femmes du bidonville de Kibera, à Nairobi, venues présenter leurs œuvres d’art et témoigner de la manière dont le WWO les a soutenues, leur donnant les moyens de s’exprimer et de faire entendre leur voix dans la société. Cela montre concrètement le travail remarquable accompli par les religieuses et les femmes catholiques pour éliminer la violence économique. C’est un signe d’espérance donné à ces jeunes femmes défavorisées et à un avenir meilleur pour leurs enfants.
Dans l’ensemble, l’atelier de Nairobi a été une réussite dont j’ai tiré de nombreuses bonnes pratiques que je pourrai appliquer ici, au Ghana. »

Sr Thérèse Samake, Institut des Filles du Coeur Immaculé de Marie, FCIM Mali


« Participer à cet atelier de l’Observatoire Mondial des Femmes a été pour moi une expérience profondément marquante. Après ceux de Tanzanie et d’Ouganda, celui de Nairobi a été pour moi une véritable école de transformation spirituelle, humaine et professionnelle : j’en suis repartie transformée, nourrie et plus confiante dans ma mission. Plusieurs points m’ont particulièrement marquée et continuent d’orienter ma réflexion et mon engagement : Le leadership transformateur, La conversation dans l’Esprit, Le partage d’expériences, La rencontre avec Caritas Kenya. En résumé, cet atelier a été pour moi un espace d’espérance et de renouveau. J’en ressors plus consciente de la puissance du leadership féminin lorsqu’il s’enracine dans la foi, la solidarité active et l’écoute mutuelle. J’ai compris que la transformation commence par soi, se nourrit du dialogue et s’incarne dans l’action collective. Oui, l’espérance en action est possible : elle vit dans chaque femme qui choisit de servir, d’écouter et de construire un monde plus juste et plus humain. »

Commentaires


bottom of page