Le discernement comme chemin synodal
- observatorioumofc
- 25 sept.
- 3 min de lecture

Les 17, 22 et 23 septembre, l’ Observatoire de l’UMOFC , en collaboration avec l‘ ESDAC (Exercices Spirituels pour un Discernement Apostolique en Commun), a organisé trois ateliers internationaux en ligne sur « L’art du discernement dans l’Esprit », proposés dans les trois langues officielles de l’UMOFC : l’espagnol, l’anglais et le français. Cette initiative a réuni 239 participants de 50 pays dans un espace de prière, de formation et de dialogue, dans le but d’approfondir le discernement personnel et communautaire dans le cadre du chemin synodal de l’Église.
Écouter et suivre la voix de l’Esprit
Inspirés par la spiritualité de saint Ignace de Loyola, il a été rappelé qu’il ne s’agit pas tant de se demander d’où viennent les pensées ou les sentiments, mais où ils mènent. Dans cette optique, deux critères fondamentaux pour le discernement ont été soulignés :
La direction du mouvement intérieur, c’est-à-dire s’il rapproche de Dieu, de la vie, de l’espoir et de l’amour.
La durée, car la paix et la joie véritables demeurent, tandis que les fausses consolations se dissipent rapidement.
Les intervenants ont invité à reconnaître les signes du Bon Esprit, qui respecte la liberté, éclaire, fortifie, inspire confiance et construit l’unité, face aux traces du mauvais esprit, qui sème la confusion, divise, affaiblit et sème la peur ou le désespoir. Comme l’a exprimé l’un des formateurs : « Le Bon Esprit conduit toujours à la foi, à l’espérance et à l’amour ».
Le discernement dans une perspective synodale
La rencontre a également souligné l’importance du discernement commun, propre au chemin synodal, qui exige une écoute profonde, de l’humilité et une ouverture à la correction fraternelle. À la fin, un enseignement du pape François a été rappelé : « La synodalité est une attitude, une ouverture, une disposition à comprendre que chaque membre de l’Église a une voix et un rôle à jouer ».
Participation international
La réponse à l’atelier a été très large et diversifiée. Le pays qui a compté le plus grand nombre de participants était le Mexique (46), suivi de l’Espagne, de la France et du Ghana. Tous les continents étaient représentés, avec des participants venus d’endroits aussi divers que la Grèce, les Fidji, la République centrafricaine ou le Venezuela.
Parmi les témoignages et les réflexions partagés, certaines phrases ont marqué l’esprit de la journée. Reprenant l’enseignement de saint Ignace de Loyola, Françoise Uylenbroeck a souligné : « N’essayez pas de savoir d’où viennent vos pensées ou vos sentiments ; demandez-vous plutôt où ils vous mènent ». Dans le même ordre d’idées, elle a expliqué que « le Bon Esprit respecte notre liberté, illumine et fortifie, tandis que le mauvais esprit sème la confusion, affaiblit et divise ». Pour sa part, Luisa Rossi a souligné que « pour faire un discernement commun, il faut des qualités d’écoute et de communion ; parfois, il faut d’abord réconcilier les blessures de l’histoire du groupe avant de pouvoir prendre des décisions ensemble ». Enfin, Franck Janin a rappelé que « le Bon Esprit conduit toujours à la foi, à l’espérance et à l’amour ».
Avec cet atelier, l’UMOFC, à travers son École de synodalité, réaffirme son engagement à collaborer à la diffusion et à l’approfondissement de la phase de mise en œuvre du Synode, en offrant des espaces de formation qui aident les communautés à vivre avec plus d’authenticité et d’espérance le chemin synodal auquel toute l’Église est appelée.
Vous pouvez retrouver l’atelier ici :





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