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Le couple Thérèse et Emmanuel Ngamo de la Pastorale familiale devient Ambassadeurs

Thérèse et Emmanuel regardent le film « In-visibles » réalisé par Lia Beltrami pour l’OMF (Crédit photo : Thérèse et Emmanuel)
Thérèse et Emmanuel regardent le film « In-visibles » réalisé par Lia Beltrami pour l’OMF (Crédit photo : Thérèse et Emmanuel)

Esther Nyacke Ntah

Community Manager WWO, Zone Afrique francophone        


Thérèse et Emmanuel Ngamo sont responsables du service de la Pastorale Familiale de la Conférence Episcopale Nationale du Cameroun. Ils ont entendu parler de l’Observatoire Mondial des Femmes (OMF) et ont décidé de devenir « Ambassadeur » et « Ambassadrice » des invisibles de l’OMF. Ils ont bien voulu nous révéler leur motivation pour « les femmes invisibles » dans cet entretien.


Thérèse et Emmanuel Ngamo, vous êtes les responsables de la Pastorale Familiale de la conférence Episcopale Nationale du Cameroun. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre organisation ?

Nous sommes un service de l’Apostolat Général des Laïcs au sein de la Conférence Episcopale Nationale du Cameroun. Le bureau de la famille en lien avec les responsables des 26 diocèses du Cameroun :


  • Cordonne au niveau national les actions de la pastorale de la famille

  • Anime le fonctionnement des réseaux des centres diocésains de la pastorale de la famille

  • Mobilise des fonds

  • Mission de supervision technique des Centres diocésains de la pastorale de la famille

  • Elabore un rapport annuel sur le fonctionnement de la pastorale de la famille et le présente à la CENC

  • Assure la liaison avec les partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux d’encadrement des familles

  • Donne autant que de besoin des orientations pour la formation des formateurs.


Vous êtes désormais « Ambassadeurs » des Invisibles de l’Observatoire Mondial des Femmes (WWO). Que signifie ce rôle pour vous ?

 « Ambassadeurs des in-visibles » signifie pour nous, rester attentifs aux violences infligées aux femmes dans notre environnement et dénoncer cette violence, à porter secours aux survivants de ces violences dans le but de les rendre résilientes, d’avoir confiance en elle mêmes et leur procurer une aide pour qu’elles sortent de cette situation. Parallèlement, nous devrons être prêts à sensibiliser les populations sur la réalité et les effets néfastes de tels comportements.


Comment avez-vous appris l’existence de l’Observatoire Mondial des Femmes ?

Par la voie « de bouche à oreille »


Vous avez regardé le film « In-visibles », qui est le support de la campagne #InvisiblesNoMore. Que vous inspire-t-il ?

Nous avons vu des filles mères, des veuves, des femmes maltraitées qui étaient abandonnées, pauvres, et qui, à partir de l’aide des religieuses, ont appris un métier qu’elles exercent avec courage et persévérance. Elles sont sorties de la pauvreté, ont conquis leur indépendance et la confiance en elles. Elles sont épanouies.  Au vu de ce qui se passe chez nous il faut donner aux femmes qui vivent des situations pareilles des moyens de se tirer d’affaire.

 

Pour atteindre son objectif de rendre visibles les femmes « invisibles » ; c’est-à-dire celles qui refusent de raconter leurs traumatismes ; le WWO a besoin de ses ambassadeurs et ambassadrices. Comment comptez-vous remplir votre mission d’ambassadeurs ?

  • Travailler en réseau avec les associations ayant le même objectif.

  • Etre attentifs à ce qui se passes dans notre milieu de vie et de travail relativement aux traitements faits aux femmes.

  • Créer un espace d’accueil et d’accompagnement de ces personnes.

  • Amener les femmes à reconnaître et à réclamer leur droit.

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