La Coordination des Unions des Associations Féminines Catholiques du Sénégal a célébré la JIF
- observatorioumofc
- 27 mars
- 3 min de lecture

Marie Angèle Diatta Paraiso - Senegal
Community Manager OMF
A l’occasion de la célébration de la journée Internationale de la Femme qui s’est tenue le 8 mars 2025, les femmes de la Coordination des Unions des Associations Féminines Catholiques du Sénégal (CUDAFCS) ont organisé des tables rondes dans leurs différents diocèses. L’année 2025 étant l’année de l’Espérance, ces femmes de l’église catholiques se sont surtout appesanties sur les questions communes ; notamment : le bien-être de la femme.
La CUDAFCS est un mouvement qui rassemble les femmes de sept Diocèses du Sénégal. Son objectif principal étant de créer une synergie d’action entre les femmes catholiques, de promouvoir l’éducation et la formation des femmes, il est donc légitime qu’elles choisissent de mener des réflexions sur la femme le jour de la fête des droits des femmes. Pour le 8 mars 2025, leurs causeries ont été orientées autour des thèmes qui constituent leurs préoccupations majeures au sein de leurs différents groupes. C’est dans cette optique que l’Union diocésaine de Dakar a axé ses travaux sur le thème : « Femme catholique, soit porteuse d’espérance dans l’Eglise et la société ». Du côté de l’Union Diocésaine de Kaolack, les femmes ont préféré examiner le thème : « Le mariage, un pas à trois entre le couple et le Christ ». Quant à l’Union Diocésaine de Ziguinchor, leur débat a porté sur le sujet : « Espérer contre toute espérance ».
Les activités de l’Union diocésaine de Ziguinchor
La conférence-débat de l’Union Diocésaine de Ziguinchor a été animée par l’Abbé Alain Gilbert Diédhiou, Directeur spirituel du Grand séminaire interdiocésain de Brin. A la fin des exposés, les femmes de Ziguinchor se sont groupées par tranche d’âge ; à savoir : celles de plus de 60 ans, celles âgées entre 40 et 55 ans et les jeunes femmes de moins de 40 ans ; pour remplir le questionnaire se référant à leurs préoccupations et à leurs aspirations. Une fois la phase des réponses terminée, les panelistes sont retournées en plénière pour le partage du fruit de leurs échanges. De nombreuses questions ont été soulevées lors du débat, et certaines ont mis en avant le rôle actif que les femmes peuvent jouer dans la résolution des problèmes auxquels elles sont confrontées. Quoi qu’elles reconnaissent qu’elles sont parfois la cause volontaire ou involontaire de leurs ennuis. Quant aux plus jeunes, elles ont exprimé leur réticence face à un certain conservatisme des aînées. Elles considèrent que le comportement de ces dernières est en déphasage avec l’évolution de la société, et qu’il freine l’engagement des nouvelles générations.
Outre les critiques, les femmes du Diocèse de Ziguinchor ont salué les avancées significatives qui ont été accomplies dans le domaine de la scolarisation des filles. Elles n’ont pas manqué de plaider pour leur maintien à l’école, ainsi que pour leur accompagnement au cycle de la formation professionnelle.
Soucieuse par ailleurs de l’hygiène corporelle des jeunes filles, l’Union diocésaine de Ziguinchor s’est rendue au lycée Djignabo la veille du 8 mars 2025, pour offrir un lot de serviettes hygiéniques à ces lycéennes. Leur geste a été salué par le proviseur et la Cellule genre de cet établissement, du fait qu’il prône la lutte contre l’absentéisme scolaire des filles.
Les membres de la CUDAFCS ont organisé leurs festivités de la Journée Internationale des Droits des Femmes 2025 sous la bannière du thème de l’ONU : « pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalités et autonomisation ». Et les conclusions de leurs assises ont été remises à leur secrétariat pour la production d’un document final. Il ne reste plus qu’à souhaiter que ce groupe de femmes catholiques approfondisse leurs réflexions sur l’épanouissement de la femme sénégalaise, voire celle du monde, tout en mettant en pratique certaines des résolutions adoptées au cours de leurs travaux.



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