Ouvrir des espaces de formation à la synodalité : le défi de l'UMOFC

27 févr.3 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 mars

De gauche à droite : Ligne 1 : Sœur María Luisa Bersoza, Sœur Nathalie Becquart, María Lía Zervino et Sœur Josée Ngalula. Ligne 2 : Rafael Luciani, Daniela Cannavina, Catherine Clifford et Claire Jonard

L'Union Mondiale des Organisations Féminines Catholiques (UMOFC), à travers son École de la Synodalité, réaffirme son engagement dans la formation, la réflexion et la transformation synodale de l'Église. Dans le cadre de cet effort, elle a organisé trois séminaires en ligne les 17, 24 et 27 février en espagnol, anglais et français, sous le titre : « Un pas en avant sur le chemin synodal des femmes. De la réflexion à l'action ». Ces rencontres ont rassemblé 376 participants de 60 pays, encourageant le dialogue et la coresponsabilité dans la vie ecclésiale.

Inspirées par le message du Pape François pour le Carême 2025, dans lequel il nous rappelle que « la vocation de l'Église est de marcher ensemble, d'être synodale », les rencontres ont vu la participation de personnalités de premier plan dans le domaine synodal. Sœur Nathalie Becquart, sous-secrétaire du Secrétariat général du Synode, Rafael Luciani, expert et facilitateur de l'Assemblée synodale, María Lía Zervino, membre du Conseil synodal ou encore Catherine Clifford, membre de la Commission de rédaction du document final.

« Le Document Final fait partie du Magistère de l'Église et doit être reçu par nous toutes », a exprimé Sr Nathalie Becquart dans l'une de ses interventions pendant l'École de Synodalité. Face à ce besoin de formation continue, ces sessions ont été un espace de réflexion sur le rôle des femmes dans l'Église, réaffirmant l'importance de la participation et de la coresponsabilité de tous les baptisés dans la vie de l'Église.

Continuer à créer un espace synodal

L'un des points clés abordés dans ces webinaires est la nécessité de créer des espaces où l'écoute active, une caractéristique essentielle du Synode, soit mise en pratique. Catherine Clifford, rédactrice du document final, s'exprime ainsi : « Lorsque le pape François a annoncé le synode sur la synodalité en pleine pandémie, nous savions qu'il s'agirait d'un défi - non seulement en raison des circonstances, mais aussi parce que nous n'avions aucune idée précise de la manière de procéder. Sans expérience préalable, nous étions confrontés à l'incertitude. Pourtant, le Pape était prêt à prendre le risque, en disant : "Nous apprendrons en faisant"».

En outre, les nouveaux espaces qui s'ouvrent à la participation active des femmes dans l'Église ont été mis en évidence. Sœur María Luisa Berzosa l'a exprimé ainsi : « S'il n'y a pas de participation, nous sommes des observatrices, mais nous sommes toutes appelées à être des artisanes du changement [...] Toutes les femmes qui ne se sentent pas prêtes doivent être prêtes à ne pas laisser les espaces vides ».

La conversion à la synodalité : un engagement permanent

Le message de Carême du Pape nous met également au défi d'évaluer si nous marchons vraiment ensemble dans notre vie quotidienne, tant dans nos familles que dans nos communautés ecclésiales : « Demandons-nous devant le Seigneur si nous sommes capables de travailler ensemble comme évêques, prêtres, personnes consacrées et laïcs, au service du Royaume de Dieu ».

Depuis l'UMOFC, nous réaffirmons notre engagement à continuer à promouvoir des espaces de formation, de dialogue et de mise en œuvre de la synodalité, en nous concentrant sur deux domaines clés : la préparation des animateurs et l'écoute de la voix des jeunes. Nous sommes convaincus que l'avenir de l'Église dépend du travail commun et de la coresponsabilité de tous ses membres.

Les prochains événements que nous préparons pour l'école de la synodalité sont les suivants :

Formation des animateurs

Lundi 28 avril 2025