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Briser les chaînes de la pauvreté grâce à l’éducation des filles

Par Sr. Maureen Ogundeph et Sr. Jane Frances

« L’éducation des filles est une façon de briser la chaîne de la pauvreté. La pauvreté est l’un des facteurs qui contribuent à la morbidité et à la mortalité maternelles et infantiles ».


C´est ce que Sr. Jane Frances de la Congrégation des Filles de l’Enfant Jésus (Banyatereza Sisters) dit. Elle est l’une des ambassadrices de la WWO en Ouganda et elle a une passion pour aider les femmes les plus vulnérables à transformer leur vie. Au cours de la dernière semaine de septembre 2023, elle a aidé des jeunes femmes qui remplissaient les conditions requises pour faire des études supérieures, mais qui ne le pouvaient pas en raison de leur situation de pauvreté.


Ces jeunes filles ont terminé Senior 6 et remplissaient les conditions requises pour entrer à l'Université mais elles n’ont pas pu continuer. Elles sont du district de Kabarole et du district de Kyenjonjo tous deux de l’ouest de l’Ouganda, faisant partie du Royaume de Tooro.


La Sœur qui, après avoir participé à l’atelier WWO à Dar Es Saalam en juin 2023, était convaincue que le seul moyen était de créer des réseaux pour aider ces jeunes femmes. Elle s’est adressée au Bureau catholique de Caritas pour une bourse. Elle admet qu'elle sait très bien qu'ils sont débordés de cas similaires soit pour les filles que pour les garçons.


Heureusement, le Père en charge de la Caritas a réussi à aider avec la moitié des frais de scolarité pour ces étudiantes qui sont déjà à l’école. Elle s'inquiète maintenant de savoir si ces jeunes femmes poursuivront ou non leurs études.


La sœur désire vivement faire quelque chose, car elle estime que le sort de la pauvreté chez les jeunes femmes, en particulier dans les zones rurales, si elles ne sont pas aidées, peut contribuer à de nombreux cas de pauvreté maternelle et même de grossesses précoces, ce qui entraîne un nombre croissant de décès maternels. Elle rêve de les aider à devenir de futures leaders qui pourront encadrer et aider d’autres jeunes femmes qui, si elles ne sont pas soutenues, abandonnent l'école et se marient précocement, ce qui ne permet pas de briser la chaîne de la pauvreté.


Elle compare son expérience des jeunes femmes qui sont éduquées et autonomes et de celles qui n'ont pas eu cette opportunité et vivent dans la misère.


Sœur Jane Frances se sent fortement appelée à écouter les invisibles, à répondre à leurs besoins et à transformer leur vie.


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